Partir en vacances en prenant conscience de nos impacts à différents niveaux

C’est l’Organisation Mondiale du Tourisme qui définit le mieux ce concept : il s’agit d’un « tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ».
Alors on part en vacances ou pas ? Oui ! En prenant conscience de nos impacts à différents niveaux.

  • Notre destination et notre mode de transport !

Saviez-vous que le tourisme représente 10 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et que dans ces 10 %, plus d’un tiers est dû à l’avion ? Si on pense qu’éviter l’avion est une bonne chose, faire des longs trajets en voiture n’est pas une solution non plus. Si on le peut, privilégier le train, le bus ou le slow tourisme peut être une bonne alternative : partir hors des sentiers battus, à pied ou à vélo, voilà un challenge et une promesse de dépaysement pour l’été !
En plus, on évite ainsi les destinations de tourisme de masse, certains sites étant mis en péril et dégradés.

  • Nos gestes du quotidien et nos activités

On ne fait pas des gestes écologiques toute l’année pour devenir des surconsommateurs durant une semaine ! Alors, les habitudes, on les maintient : économiser l’eau, éviter le gaspillage et prendre son kit zéro déchet, économiser la clim... De même, on ne fait pas du vélo toute l’année pour exploser son impact carbone en une semaine par des activités polluanets : on adapte nos activités sur place et on essaie d’opter pour des activités « douces », randonnée pédestre, VTT, canoë…
Et surtout on respecte le patrimoine et le mode de vie local.

  • Nos consommations sur place : privilégier le local et de saison

Voyager, c’est aussi permettre le développement de l’économie locale. Et il n’y a rien de meilleur que de consommer sur place des produits frais, locaux et de saison. En France, à chaque région ses spécialités, et à l’étranger, découvrir une nouvelle culture culinaire est une aventure à ne pas manquer ! Et pour nos souvenirs, c’est la même chose ! On regardera du côté de l’artisanat local ce qui pourrait faire plaisir à nos proches.

  • Notre logement

Au niveau du logement aussi, on peut veiller à réduire son impact climatique en recherchant une alternative durable et éthique : rechercher un hébergement qui limite son impact énergétique et son niveau de consommation, qui préserve les espaces verts et la biodiversité environnante, qui gère l’eau de manière responsable... Quelques labels verts permettent de s’y retrouver : l’écolabel européen, la Clef verte, Gîte Panda ou Green Globe.

  • Qu’est-ce que le slow tourisme ?

Le slow tourisme ou “tourisme lent” est une autre manière de penser le tourisme loin des sentiers battus, du stress des grandes destinations et de la course contre la montre des voyages organisés de masse. C’est un tourisme qui regroupe 4 grandes manières de voyager : la randonnée pédestre, la randonnée cycliste, la randonnée équestre et le tourisme fluvial. En France, la diversité des paysages et des activités permet un véritable essor du slow tourisme.