Contenus numériques en complément de l'exposition Lambers'art déco, le progrès social
Lambersart Art déco, le progrès social
Après 1918, les Années “Folles” voient l’essor de l’industrie et la population augmente.
Le Monde se modernise, le courant hygiéniste est en vogue. Une grave crise économique et des revendications sociales surviennent durant les Années 1930.
L’Art Déco se popularise dans l’entre-deux-guerres. Il est le dernier style glamour en architecture et arts décoratifs.
Géométrique, il devient économique et moderne. La construction est aussi à vocation sociale par ses commandes publiques.
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La cité familiale, une cité jardin
La Société Lilloise des Cités-Jardins (SLCJ) est un organisme de logements sociaux prônant le bon air à la campagne et le coin de jardin contre les pollutions de l’eau et l’air, les épidémies et l’alcoolisme.
Elle est inspirée par l’abbé Lestienne et dirigée par Eugène Duthoit. Pour loger des familles nombreuses des courées, elle commande ce lotissement pavillonnaire, placé sous le patronat de Ste-Thérèse de Lisieux.
Dessinée par l’architecte du diocèse, Paul Vilain, la cité-jardin est édifiée par lui puis son fils Michel, entre la première rue de 1929 et l’église art déco de 1942 (disparue en 1998). Ce quartier surnommé “la paroisse aux mille enfants” reste isolé jusque 1958 (écoles publiques puis lotissement Châteaux bâtis au sud).
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Ecoles publiques et dispensaire de santé de Canteleu
Une première école publique pour garçons était située depuis 1878 rue de l’Eglise et à l’angle de la rue Abbé Desplanque. Adressé à la population ouvrière pour lutter contre la tuberculose notamment, le dispensaire de santé de Canteleu, commandé par le député Louis Nicolle, patron filateur, futur ministre de la santé, prend la place de cette école à l’été 1927. Après achat de terrains en 1923 par la commune, la nouvelle école de garçons est construite avec la nouvelle école de filles : le groupe public ouvre le 1er octobre 1928. Quant à l’ancienne école provisoire pour filles de 1919, érigée sur un terrain acheté en 1914, elle laisse enfin place en 1938 à la nouvelle école maternelle, baptisée Lanoy-Blin après-guerre.
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La cité mutualiste et l'école Samain
Le lotissement mutualiste est voulu par les maires Henri Delécaux (1916-1925) et Georges Petit (1925-29), aussi président de l’Union des Sociétés de Secours Mutuels du Nord. En 1924 et 1929 y naissent les maisons d’employés “type 1930” répondant aux lois d’Habitations à Bon Marché, renforcées en 1928
par le programme national de la loi Loucheur. Des Habitations à Loyer Moyen, plus jolies, s’intercalent. L’hôtel des postes est achevé, la construction de l’école Samain sur une nouvelle place commence. Georges Petit, non réélu, part présider à Paris l’USSM nationale. Il vend sa parcelle de la Roseraie à l’USSM Nord. Elle y édifie des HBM et un hôpital, devenu une caserne de CRS en 1958, ainsi que deux immeubles avenue Delécaux : l’un pour les infirmières, l’autre de rapport.